Partie 1 : Les effectifs étudiants

A. Marchés total, adressable, cible

Notre marché total correspond aux effectifs étudiants – inscrits dans l’Enseignement supérieur (ES) – en France métropolitaine et DOM. (cf C)

Notre marché adressable correspond à la part d’inscrits dans le privé – environ 1 sur 5 étudiant. (cf D)

Enfin pour le marché cible, nous nous concentrons sur la région Île-de-France : nous y sommes basés – meilleur réseaux étudiant, meilleure connaissance du secteur etc – mais c’est aussi la région où l’ES privé est le plus fort. (cf E)

Nous y ajoutons les futurs bacheliers – ces chiffres ne sont pas liés aux lycées privés – qui se tourneront vers l’ES public et privé dans les même proportions. (cf B)

Total (% du total)Étudiants Futurs bacheliers
Marché total3 330 0002 680 000487 500
Marché adressable646 020 (19,4%)519 92094 575
Marché cible253 186 (7,6%)203 76537 000

Source des données : Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Les effectifs dans l’enseignement supérieur en 2017-2018, Note Flash n°12 – Août 2018 (1)

B. Futurs bacheliers

La colonne « Futurs bacheliers » est une estimation des lycéens en terminale qui auront leur bac à la fin de l’année et font donc partie de notre cible. En réalité il s’agit du chiffre de bacheliers en 2017, c’est-à-dire du nombre de candidats ayant réussit leur examen du baccalauréat. Chaque année ce chiffre augmente légèrement et de façon stable, donc on peut estimer que c’est très proche du nombre de bachelier de la prochaine session. (2)

Il y a eu environ 730 000 candidats au bac avec 90% de réussite, puis 75% des bacheliers poursuivent leurs études dans l’ES. Parmi eux, la majorité vient d’un bac général, et une petite minorité des bacs pro (3).

Source : Enseignement supérieur, Recherche, Innovation en Chiffres 2018 (3)
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’innovation

Note : Les formations hors université peuvent être privées ou publiques mais sont regroupées sous le même type de cursus – BTS, CPGE (classe prépa aux grandes écoles), etc – comme sur ce document. De cette façon il peut parfois être indiqué les parts d’étudiants en fac par rapport aux étudiants dans le privé, ce qui ne s’additionne pas à 100% des effectifs.

C. Évolution du marché total

Les effectifs étudiants sont en croissance continue et constante chaque année. Entre 2016 et 2017, on note une croissance de 1,4% (hors double inscription CPGE)


Source : MESRI-SIES, Systèmes d’information SISE et Scolarité, enquêtes menées par le SIES sur les établissements d’enseignement supérieur, enquêtes sous la responsabilité des ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de la culture. (1)

Par ailleurs le nombre de bacheliers est également croissant, surtout dans la filière générale qui est plus souvent suivie d’études dans l’ES.

(4)

D. Évolution du marché de l’Enseignement supérieur privé

Le privé représente déjà plus de 19% des effectifs étudiants totaux. En dehors des universités, près de 50% des effectifs sont inscrits dans le privé – sauf les formations en commerces presque uniquement privées.

L’ES privé connait une croissance plus forte que le secteur public : +2,9 % contre +0,9 % hors accroissement des doubles inscriptions.

Source : MESRI-SIES (1)

E. Évolution de l’Enseignement supérieur par région

En 2017, 26,4 % des effectifs étudiants se concentrent en Île-de-France, ce qui en fait la plus grande région française pour cette métrique. Par ailleurs elle affiche une croissance légèrement inférieure à la moyenne nationale.

Source : MESRI-SIES (1)

Cependant, l’ES privé y est sur-représenté par rapport au territoire français : 28,8% des effectifs sont inscrits dans le privé, contre la moyenne nationale de 19,4%. Cela s’explique notamment par une part de l’université plus faible, ce qui oblige les étudiants à s’inscrire ailleurs. (1)

De ce fait en région Île-de-France, les étudiants inscrits dans le privé représentent 7,6% du total (26%*28%) et pas 5% (19%*26%).

On peut supposer que la tendance croissante du privé est donc plus forte encore en région parisienne pour un de ces deux raisons : actuellement l’université ne semble pas pouvoir absorber la croissance des effectifs en général ce qui favorise les inscriptions dans le privé, ou bien le terrain est déjà favorable au privé naturellement car les étudiants viennent à Paris pour la réputation / disponibilité des grandes écoles – dont nombreuses sont privées, ou certaines formations sont peu voir pas disponibles ailleurs en France.

En choisissant de nous concentrer sur cette région, nous nous positionnons non seulement sur un terrain qui nous est plus familier et accessible – par notre propre réseaux étudiant – mais aussi un marché cible croissant et extrêmement significatif dans le secteur de l’ES privé – car reconnu et visible à l’échelle nationale voir internationale.

Références

A. (1) http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2018/26/0/NF_Synthese_effectifs_etudiants_2017_2018_num_990260.pdf

(1-bis) http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid133415/les-effectifs-dans-l-enseignement-superieur-en-2017-2018.html (fichier excel)

B. (2) https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/T739/le_baccalaureat_et_les_bacheliers/#

(3) http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Statistiques_et_analyses/14/7/chiffres_cles_ESRI_2018_1027147.pdf

C. (4) https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/FR/EESR11_ES_07/le_baccalaureat_et_les_bacheliers/#ILL_EESR11_ES_07_04